»-. Un établissement typiquement anglais, en ce sens que sa fonction, quoique difficile à définir avec précision, est parfaitement comprise par tous les intéressés. Il avait été fondé en 1892 par un avocat, comme lieu de réunion pour des hommes qui s’intéressaient aux meurtres. Le club est exclusivement masculin, les femmes n’y sont pas admises, même comme invitées. Parmi ses membres, on compte un bon noyau d’auteurs de romans policiers, admis grâce au prestige de leurs éditeurs plutôt que grâce à l’importance de leurs ventes, un ou deux policiers à la retraite, une douzaine d’avocats en exercice, la plupart des criminologues amateurs et des journalistes spécialisés qui jouissent de quelque réputation. Et quelques autres personnes dont la seule qualification est de payer régulièrement leur cotisation et de savoir parler avec intelligence de la culpabilité de William Wallace ou de points de détails dans la défense de Madeline Smith.

L’exclusion des femmes signifie qu’un certain nombre des meilleurs auteurs de romans policiers ne sont pas représentés, mais cela ne dérange personne. Le Comité estime que leur présence compenserait à peine les frais qu’entraînerait l’installation de toilettes idoines. En fait, la plomberie du Cadaver Club n’a pas changé depuis que celui-ci a emménagé à Tavistock Square, en 1900. Mais le club n’est pas seulement rétrograde en matière dans le domaine du sanitaire. Même son exclusivité est justifiée par l’hypothèse que le meurtre n’est pas un sujet dont on parle devant les dames. » Phyllis Dorothy James (Sans les ✋)
Et Agatha Christie alors ???
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Un motif un peu trivial pour ne pas admettre les dames ! Très mignonnes ces cabanes au fond du jardin.
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Une preuve de plus de la perversité de la galanterie.
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