La paix indienne

 »-. La paix indienne promise ? Illusion… Par un inextricable mouvement de bascule, concerté ou non, la guerre observait ici une trêve, et reprenait là. Kerlerec avait espéré qu’une période de détente suivrait la première entrevue qu’il avait ménagée entre les deux clans des Choctaws, amis et ennemis. Jugeant imprononçable le nom de Kerlerec, les sauvages l’avait baptisé pompeusement Tchakta Youlakty Mtaha Tchito Anke Ackoukema, c’est à dire Le Roi le plus grand de la race Youkala et très bon père des Chactas. Ce baptême flatta le gouverneur et apaisa quelque peu ses craintes.

50x50xm  »l’Indien comanche  »

Il était plus inquiet des mouvements qui se produisaient chez les Indiens Miami. Leurs territoires s’étendaient au sud du Canada, entre les lacs Érié et Michigan. On croyait ses guerriers endormis dans l’amitié, les Anglais se chargèrent de réveiller leurs mauvais instincts. Leur principal allié était un jeune chef, surnommé La Demoiselle, peut-être en raison de sa jupette effrangée de peau de caribou, ou peut-être de ses allures efféminées. -. Tuez le plus de monde possible, et débarrassez-vous de cette racaille anglaise… Nous allons faire danser La Demoiselle !-. Il fit beaucoup mieux, ayant enlevé la position par surprise, il fit massacrer toute la population, hommes, femmes et enfants, et montra aux Anglais la direction de l’est. Quant à La Demoiselle, si on oublia de la faire danser, on lui fit subir quelques tourments qui mirent les Indiens Outaouais en appétit. Ils dévorèrent le jeune guerrier. » Michel Peyramaure (Louisiana)

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