Minute, 🦋

Les vacances sont là, avec leur lot d’imprévus, de séjours plus ou moins longs hors de chez soi, de rupture bienvenue dans ses habitudes y compris culturelles et artistiques. Pour la lecture, pas de problème, un bon 💷 se déguste n’importe où, au ☀️, sur le sable chaud ou vautré sur une chilienne. Bref, faut-il pour cela en oublier la peinture ? Oui, si on le peut, au moins pour quelques jours. Je vous le dis tout de suite, j’en suis hélas incapable, j’ai donc pris quelques précautions techniques pour que ce bel été ne me trouve point démunie voire désemparée hors de mon atelier.

À moi les quadriptyques, qui possèdent l’incontestable avantage de se laisser séparer en quatre parties aisément transportables. Peu de couleurs, qui serviront, mixées, dépareillées ou appareillées, pour l’ambiance de l’œuvre. Je me suis laissée tentée par un 🦋 simplissime, à décliner quatre fois. Un pochoir –découpé sans doute un peu maladroitement mais c’est là tout son charme– dans une feuille de plastique rigide me sert de modèle, et me resservira d’ailleurs, sans aucun doute, pour un autre projet. Il ne reste plus qu’à laisser aller le pinceau avec les quelques tubes de couleurs que j’ai emmenés avec moi. J’ai fait également provisions de cartons forts de petites dimensions, pré-peints dans des couleurs tendres. Car l’affaire peut se décliner sur bien des thèmes, à oser ou à créer sur site, en humant l’ambiance du lieu et du moment… Bien entendu, le service après-vente, c’est à dire les inévitables opérations de montage, collage et finitions se font au calme, de retour dans mon atelier, munie de mon petit matériel et des indispensables fournitures qui n’avaient pas pris la clé des champs avec moi…

Mon conseil -. Si on décide de jouer les artistes en vacances, inutile de se surcharger, quelques pinceaux, des feutres à l’alcool et une petite boîte de pastels secs, quelques tubes d’acrylique et un bloc de papier de bonne qualité suffiront. Les éventuelles finitions se feront de retour à l’atelier. Ce qui compte, c’est de passer un bon moment, avec une bonne idée, pourquoi pas en bonne compagnie, et surtout en rupture avec le quotidien, pour se ressourcer et renouveler son imaginaire.