»-. Bien sûr, c’est un Jugement Dernier tout à fait remarquable, sans doute l’un des plus extraordinaire du pays, mais je ne peux m’empêcher de le souhaiter ailleurs. Nous avons eu de la chance, il a été découvert entre 1930 et 1940 dans une grange, où il servait de cloison entre deux pièces, si bien qu’il est probablement resté au sec depuis les années 1800. Il y avait autrefois, ici, une très ancienne tour circulaire, mais elle a disparu depuis longtemps. Et quant à ces fonts baptismaux, ils ont malheureusement perdu l’essentiel de leurs sculptures. D’après la légende, ils avaient été ramenés du fond de la mer lors d’une violente tempête, à la fin des années 1770. À l’origine, ils se trouvaient peut-être dans l’une des églises englouties. Comme tu vois, nous avons encore quatre bancs clos du dix-septième siècle-.

Malgré leur âge, il trouva aux bancs clos en question une allure victorienne. Enfermés là-dedans, le châtelain et sa famille pouvaient suivre le service sans être vus de la congrégation, et à peine de la chaire. Il se demanda s’ils prenaient avec eux des coussins, des sandwichs et à boire, et peut-être même un 💷 discrètement recouvert pour tromper l’ennui du sermon. Lorsqu’il était enfant, il s’était maintes fois demandé e que faisait le châtelain s’ il souffrait d’une faiblesse de la vessie. Comment reussissait-il à tenir, et le reste de l’assemblée avec lui, durant les deux services du Saint -Sacrement, les interminables sermons et même les Litanies dites ou chantées ? Peut-être la coutume voulait-elle qu’il y eût un pot de chambre sous le banc ? » Phyllis Dorothy James (Meurtres en soutane)
Une histoire intéressante ! Belles couleurs sur ce tableau.
J’aimeAimé par 1 personne