Viens chez moi, j’habite à Belle-Rose

 »-. Situées sur le front du Potomac, les plantations de Belle-rose n’étaient pas fort distantes de quelques autres appartenant aux Wormsley, aux Washington, aux Fitzsugh. Les planteurs entretenaient entre eux des rapports amicaux, pour l’essentiel, des festins, des beuveries, des parties de cartes et des courses de 🐎. L’hospitalité était chez eux une tradition et un devoir. Lors des parties qui rompaient l’ennui accablant régnant sur ces familles, les demeures coloniales grouillaient d’une assistance joyeuse. On mangeait gras, on buvait du vin blanc d’Espagne, du clairet du Portugal, des liqueurs de France.

Projet Viens chez moi, j’habite chez une copine

Ces rencontres tournaient vite à la tabagie car tous fumaient pipes et cigares, les femmes comme les hommes. On faisait parfois un peu de musique, histoire de faire valoir le talent d’une fille de la 🏡. Mais c’est autour de la table de jeu, où l’on jouait de grosses sommes, que se terminaient ces soirées. On s’endormait où l’on se trouvait, dans un fauteuil, sur un sofa, à même le tapis, hommes et femmes confondus dans un pittoresque désordre. » Michel Peyramaure (Louisiana)

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