De nouveau blessé par une arme empoisonnée, le héros ne veut pas mourir sans revoir Iseut la Blonde. Son beau-frère Kaherdin ira chercher la reine. S’il la ramène, la voile sera blanche, sinon elle sera noire. Bravant toutes les conventions humaines, Iseut la Blonde n’hésite pas à suivre le messager. Iseut approche de la terre, mais une violente tempête la retient au large.


La tempête s’apaise. On hisse la voile blanche, car c’est le dernier jour du délai fixé par Tristan. Hélas, il ne verra pas lui-même cette voile. Son mal l’immobilise au palais. Pour comble d’infortune, les éléments s’acharnent à les séparer, c’est maintenant calme plat… Il est mort. Elle l’embrasse, aussitôt elle tend l’âme et meurt ainsi, corps contre corps, bouche contre bouche. Le Roy Marc pardonne aux amants et les ensevelit dans deux tombes voisines. Oh merveille ! Une ronce jaillit du tombeau de Tristan et s’enfonce dans celui d’Iseut. Elle repousse plus vivace chaque fois qu’on l’a coupe. Tristan et Iseut sont unis dans la mort comme dans la vie.


Mon conseil. -. Dis, Christine, quel pavé, et sur quatre chroniques, s’il-vous-plaît ! Quelles sont donc tes sources littéraires ? Aurais-tu, pour une fois, fait confiance à l’érudition d’internet ?-. Que nenni ! J’ai retrouvé, pour ma plus grande joie, plusieurs tomes de la collection littéraire Lagarde et Michard, lesquels volumes ont nourri mes études et ma réflexion lorsque j’étais adolescente. Nul doute que vous ne retrouviez, en sus, dans mon blog matinal, quelques extraits choisis par-ci, par-la. Ils n’ont pas pris une ride… contrairement à moi, l’aviez-vous remarqué…

Fin de la belle et tragique histoire d’amour ! Beaux tableaux en illustrations.
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