»-. Le dernier chapitre était achevé. Demain, le manuscrit serait expédié à Leningrad, à la section d’éducation et de propagande du Comité régional. Si, là-bas, on donne au 💷 une feuille de route pour la vie, on le confiera à un bureau d’éditions. Et alors… Le coeur bat d’angoisse. Alors… Ce sera le début d’une vie nouvelle, conquise par des années de labeur intense, opiniâtre. Le sort du 💷 décidera du sort de Kortchaguine. Si son manuscrit est refusé, ce sera son dernier crépuscule. Si l’échec n’est que partiel, si on peut y remédier en continuant à se perfectionner, il engagera immédiatement une nouvelle offensive.

La mère porta à la poste le lourd paquet. Et ce furent des journées d’anxiété… Jamais encore Kortchaguine n’avait attendu cette lettre avec cette douloureuse impatience. Sa vie demeurait suspendue entre le courrier du matin et le courrier du soir. Leningrad restait muet. Le silence des éditeurs devenait inquiétant. Chaque jour croissait le pressentiment d’une défaite, et Kortchaguine s’avoua que le rejet de son 💷 serait sa mort. Il n’aurait plus de raison de vivre. – . Le courrier de Leningrad !-. C’était un télégramme du comité régional du Parti. Quelques mots détachés sur un formulaire. -. Roman chaudement approuvé. Commençons publication. Félicitons victoire-. » Nikolai Ostroviski (Et l’acier fut trempé…)
Beau tableau, une présentation originale d’un livre !
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