»-. Je sortis le đȘ lentement, voluptueusement, et l’essuyai. Poignarder le đ° Ă©tait une des choses les plus rĂ©jouissantes que j’eusse faites depuis longtemps. Je voulais le refaire, le refaire encore. Dansant autour de la cuisine en disant des incantations, je levai une nouvelle fois le đĄïž au-dessus de ma tĂȘte et je mis Ă mort le đ° une seconde fois. Puis, le đȘ presque enfoui jusqu’Ă la garde dans le chocolat noir, je me sentis prise d’une folie meurtriĂšre, et poignardai, le taillant, le mutilant, jusqu’Ă ce que la table ressemblĂąt Ă un lieu de naufrage oĂč seraient venus s’Ă©chouer des morceaux et des dĂ©bris hachĂ©s, traĂźnant Ă leur suite des filaments glaireux de sucre de glaçage.

Nous nous mĂźmes Ă rire si fort que je fus incapable de me tenir debout et tombai par terre, accrochĂ©e au bord de la table, tandis qu’Anya se balançait en Ă©quilibre instable, sur deux pieds de sa chaise. Quand nous reprimes finalement notre souffle et bĂ»mes une lampĂ©e supplĂ©mentaire de đŸ Ă la bouteille -nous Ă©tant depuis longtemps dispensĂ©es de la formalitĂ© des verres -, je dis, pleine d’entrain. –Je crois que nous ferions mieux de le manger-. Anya grignota poliment. N’ayant pas de telles rĂ©ticences, je mangeais facilement plus de la moitiĂ© du carnage. -. Je vieillis, je vieillis et me voilĂ avec ma vie dans un Ă©tat aussi dĂ©plorable qu’elle Ă©tait il y a deux ans, il y a quatre ans, il y a huit ans-. » StĂ©phanie Cook (Jusqu’au bout de la vie)
Amélie sait faire de bons gùteaux !
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Une vision amusante de la consommation d’un gĂąteau ! Joli gĂąteau d’anniversaire !
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