»-. Aussitôt le dessert servi, compotes, fruits confits, confitures et délicats feuilletés aux amandes, tous les domestiques, à l’exception d’un seul, avaient été renvoyés. À deux heures du matin, la 🌃 était encore douce, une de ces 🌃 de septembre qui laissent flâner l’été. Autour de la table du marquis de Mareuil, les douze convives riaient, s’apostrophaient. Avec l’abondance des vins, le ton avait monté. Aux théories qui avaient accompagné le saumon en gelée, les filets de boeuf aux cèpes, les poulardes à la crème et les terrines de gibier se substituaient plaisanteries et traits d’esprit.

Le premier du mois, le marquis de Mareuil offrait à souper dans son hôtel de la rue Saint -Honoré, chacun de ses meilleurs amis étant chargé d’amener un hôte, à l’exclusion de toute femme, qui puisse briller par quelques qualité exceptionnelle. Tout ce que l’Europe comptait d’éminent avait, un jour ou l’autre, été convié à ces soupers qui s’achevaient à l’aube et où les treize convives, chiffre immuable choisi pour narguer le 😈, se sentant en bonne compagnie, cherchaient à se distinguer par quelque spéculation hardie, folie, ou défi insensé. » Catherine Hermary-Vieille (L’initié)
Un menu impressionnant ! Jolie nature morte
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