L’atelier de peinture du Jeudi, vous l’aurez compris, fonctionne en micro-société, il y a les débutants et les autres, les solitaires et les autres, les créatifs et les autres, les paresseux et les autres, les nantis et les autres. Vous l’aurez compris également, je me situe, ou tout du moins je me reconnais, tantôt les autres, tantôt chez les uns. Notre discussion hebdomadaire, tout en tenant le pinceau, portait, ce jour-là, sur le budget que chacun-chacune d’entre nous consacre, grosso-modo, à la pratique de la peinture. Car, dans la vie, hélas, tout a un coût, et surtout un surcoût si l’on n’adapte pas ses besoins à ses envies.


Justement, de quoi ai-je besoin ? Les fournitures, toiles, pinceaux, tubes ou godets de peinture, se trouvent à profusion et à bas prix dans les discounts ou les braderies, il suffit d’en faire provision lorsque l’on suppute une bonne affaire, puis de s’adapter pour les mettre en conformité avec ses envies. Ce qui suppose une créativité qui colle comme un gant à la personnalité de tout artiste-peintre qui se respecte. Second budget, raisonnable, celui qui comptabilise les inscriptions à des expositions et événementiels. Je privilégie la piste locale, qui minimise le coût du transport, valorise la clientèle du territoire, participe à ma promotion. Les ventes, sur le site ou ultérieures, qui en découlent éventuellement -mais ce n’est pas gagné d’avance- combleront amplement les frais engagés. Mon atelier personnel, situé en sous-sol de ma 🏡, installé dans ma buanderie, n’est guère consommateur de grand chose, une simple table, un coin à soi suffisent à faire atelier… Reste pour mes adhérents la cotisation à L’Atelier du Jeudi, une goutte d’eau dans un océan de bonheur… J’ai certainement oublié quelques faux-frais, mais qui ne pèsent guère puisque je les ai oubliés… Quant à mes recettes, quant à vos recettes, chut ! On ne fait guère fortune via la peinture lorsque l’on est un anonyme barbouilleur…


Mon conseil. -. Vous vous sentez l’âme artiste, vous disposez de quelques loisirs, mais votre budget est serré ? Inutile de tergiverser, lancez-vous ! De même que l’air que l’on respire est gratuit, du moins pour l’instant, le coût de la passion-peinture est loin d’être exhorbitant… L’envie, et pourquoi pas le talent, dépendent davantage de menus ingrédients bien accomodés que d’un portefeuille bien rempli.


Deuxième conseil gratuit. Petits veinards ! Je vous dévoile, en saison deux, mes astuces pour réduire mes coûts et ma consommation. À demain soir, peut-être…
Sympa cet atelier et son organisation, belles photos et beaux tableaux en illustration.
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