Ma liste, non exhaustive, des ressources gratuites (suite et fin)

Au secours, vos tiroirs ne ferment plus,  votre poubelle déborde, le caddy de courses du supermarché est plein à craquer. Attention, il y a danger, danger de surconsommation des ressources de la planète, lequel danger, en sus, met à mal votre, notre, leur porte-monnaie. Il est temps de réagir, et de lister l’inutile, chacun ayant bien entendu ses priorités par rapport à la conception et l’organisation de sa vie.

Tiens, commençons réglementer par ma grande passion, la peinture. Je suis de nature frugale, et je pratique le recyclage depuis longtemps, avant même qu’il ne fût mis à la mode. Y a-t-il encore quelques économies à gratter ? J’ai décidé d’acheter le moins possible de toiles vierges, y compris pour les commandes. Ma clientèle n’a pas besoin de connaître le détail de mes emplettes et de mes astuces. Je pioche dans un grand carton, qui contient moult précédentes tentatives, à savoir bon nombre de mes premières œuvres parfaitement ratées, et encore plus d’oeuvres de mes élèves, du même tonneau. Ragrée au mieux, la toile ainsi remise en circulation n’est pas forcément plane, ce qui ajoute à son charme et titille l’imagination. J’achète -ou, plus souvent, on me donne après travaux de bricolage- de grands pots de peinture, et je fais des mélanges de teintes,  conservés, soigneusement fermés, dans de petits contenants récupérés, pots pour bébé, flacons de médicaments, sauces diverses, etc… sous réserve qu’ils soient en plastique et non en verre, donc légers et incassables. Les calendriers rigides, massicotés aux dimensions requises, fournissent des petits cadres gratuits pour mes divers projets pédagogiques. Etcetera, etcetera…

Mon conseil. Commencer donc par réduire les fournitures, matériels et ingrédients attachés à sa ou ses passions, en les considérant d’un oeil vigilant et respectueux des enjeux écologiques. Puis, appliquer petit à petit ce sain et nécessaire principe à tout ce que l’on aime moins. Ou pas. Ou pas du tout. On s’y colle ?