-. Mais oĂč faut-il aller, oĂč faut-il courir…. faut-il aller sur la đ pour avoir enfin la paix ?-, me disais-je innocemment, alors que, installĂ©e, seulette, du moins le croyais-je, en compagnie de mes pensĂ©es et de mes pinceaux, je travaillais en extĂ©rieur. Au bord de la riviĂšre qui arrose mon village, il y a lĂ une bien jolie cabane, qui mĂ©riterait qu’on l’immortalisĂąt, avant que le temps, les intempĂ©ries et Ă©ventuellement la bĂȘtise humaine n’y fassent oeuvre de destruction . HĂ©las, je n’Ă©tais pas seule au bord de l’eau, moult promeneurs vinrent m’y distraire…

Tout comme je n’Ă©tais pas seule, un peu plus tĂŽt dans la matinĂ©e, en cheminant dans les sentiers bucoliques, j’y croisai moult đ dont les maĂźtres et surtout les maĂźtresses Ă©taient en mal de causette. Alors que moi je n’avais strictement rien Ă dire, sachant que je rĂ©serve mes rĂ©flexions intimes pour mes proches, et les moins intimes pour mon blog. -. Inutile de passer par la boulangerie, il y aura foule, mon chĂ©ri et moi mangerons donc des biscottes...-..

Mon conseil. Est-ce la faute des gens s’ils frĂ©quentent les mĂȘmes sites que moi ? Certes pas. Et si, les jours de grise mine et de grande solitude, je n’ai guĂšre envie de les frĂ©quenter ? Encore moins. Les chemins bucoliques, la cabane au bord de l’eau, la boulangerie de mon village appartiennent Ă tout un chacun, et en appellent au bon usage, celui qui consiste Ă se saluer poliment sans s’arrĂȘter, y compris devant un peintre et son chevalet. Mais oĂč faut-il aller ? Ou faut-il courir ? Je le sais bien, pourtant. Les jours de mauvaise humeur, Ă dĂ©faut de partir pour la đ, il faut rester chez soi !

Mignon le tableau de la promenade du chien !
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J’ai beaucoup aimĂ© cette jolie petite histoire. Peut-ĂȘtre que je m’y retrouve en ce moment… Bel Ă©tĂ© Ă vous. Em’A
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