»-. Il arrivait pourtant qu’au retour d’un bal, la 🌃, les occupants d’un carrosse fussent jetés d’un frisson au fond capitonné des banquettes. Un de ces sinistres tombereaux les croisait, qui emportait vers l’une des portes de la ville, en geignant sur ses essieux, son chargement de morts. Un commerce s’était mis à fleurir sous le manteau. On achetait à prix d’or pierres précieuses, amulettes et talismans réputés préserver contre la contagion. C’était tantôt des petits parchemins gravés d’incantations, qu’on se nouait, cousus dans des sachets, au cou, et qu’on porta plus tard sous la 👅.

Images pieuses, formules magiques, abraxa ou abracadabra, 🐍 enlacés, tout y pouvait figurer. Tantôt des noisettes évidées remplies de vif-argent et scellées à la cire espagnole, tantôt des sachets précieux contenant des poudres d’araignée pilée, de vipère, de 🦂, de crapaud, d’arsenic. On murmurait que le pentacle de la duchesse S était cousu, comme autrefois celui de Catherine de Médicis, en peau d’enfant. Mais la grande affaire, dans la vie de ces gens, restait encore d’être ou non invité par l’ Empereur à un carnage de 🐐. » Christiane Singer (La mort viennoise)
Tout est bon pour se protéger, il n’y a que la foi qui sauve ! Joli poisson-bijou.
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