

»-. Quand j’ai la terre et la mer parcouru, Et visité chaque partie, Jérusalem, Egypte et Galilée, Alexandrie, Damas et la Syrie, Babylone, Le Caire et Tartarie. Et tous les ports qui y sont, Les épices et sucres qui s’y font, Les fins draps d’or et soies du pays, Valent pas mieux ce que les Français ont. Rien ne peut se comparer à Paris.


C’est la cité sur toutes couronnées, Fontaine et puits de sens et de culture, Sur le fleuve de Seine située. Vignes, bois, et terre et prairie, De tous les biens de cette mortelle vie A plus qu’autres cités n’ont. Tous étrangers l’aiment et aimeront. Car pour galanterie et pour être jolie, jamais cité telle ne trouveront. Rien ne peut se comparer à Paris.


Mais elle est bien mieux que ville fermée, Et de 🏰 de grande ancienneté, De gens d’honneur et de marchands peuplée, De tous gens d’armes, d’orfèvrerie, De tous les arts c’est la fleur, quoi qu’on dit. Tous ouvrages comme il faut font. Subtil talent, entendement profond Verrez avoir aux habitants toujours, Et loyauté aux œuvres qu’ils feront. Rien ne peut se comparer à Paris. » Eustache Deschamps (Ballades du moyen-âge)


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I like the Métro, boulot, dodo
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Dès le moyen-âge, l’on plaçait Paris au dessus de tout ! Belle série de tableaux autour de cette réflexion.
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It’s very nice
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Satori à Paris!
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