
»-. En effet, Madame, je me suis récemment découvert une ambivalence de sentiments qui me déchire bel et bien. Vos sourires pleins de coquetterie, vos oeillades aguicheuses transpercent jusqu’au fond du ❤️ et retournent votre victime comme un gant. On a beau avoir affronté avec vaillance et détermination des centaines d’ennemis redoutables, on demeure impuissant devant vos agaceries. Je ne nie pas le pouvoir que vous avez de me tenter jusqu’aux limites de la résistance. Voilà pourquoi je me barricade contre la souffrance que vous risquez de m’infliger-.


-. Pitié, messire. Ne jugez pas ma cause avec une si grande dureté. Je ne vous veux aucun mal. Simplement je cherche un terrain d’entente qui nous permette de parvenir à une heureuse combinaison, de rendre notre vie de couple satisfaisante. Or, je vous vois lutter pour maintenir des distances, à tel point que je me demande si vous avez définitivement renoncé à me prêter attention et à me faire un enfant -.


-. Pour l’heure, Madame, je dois vous avouer que je redoute de me livrer à ces débats intimes d’où naissent les enfants. Ce serait comme le chant des sirènes, qui vous emprisonne dans ses chaînes invisibles. Je doute ensuite de pouvoir vous résister, à vous et à vos manigances-. – Je ne cherche pas à vous enchaîner comme une sirène, messire. J’émets simplement l’espoir que vous ne négligiez pas votre épouse. Sans vous, je ne saurais rien du bonheur que déclenche l’union des corps. C’est vous qui m’avez aguichée, puis repoussée. Et moi, comme la pauvre lionne, j’attends encore ma part après le festin du 🦁-. » Kathleen Woodiwiss (À la cour du Tsar)


Des amours tumultueus ! Belle série de tableaux pour illustrer cette histoire.
J’aimeAimé par 1 personne
Ping : La part de la lionne — L’atelier peinture de Christine – TYT