»-. Le ☀️ déclinant perça le ☁️ de poussière mollement étiré au-dessus des 🌲. Les particules de sable prirent une teinte cramoisie sous les vibrations de l’air qui parut s’embraser. Ce halo rougeâtre n’annoncait malheureusement ni pluie ni rémission à une terre mourant de soif. La chaleur excessive de l’été, la sécheresse interminable avaient brûlé plaines et steppes arides, flétri l’herbe jusqu’à la racine. Pourtant, en cette région bordée au nord et à l’est par la Volga, au sud par l’Oka, la forêt dense ne semblait pas avoir trop souffert du manque d’eau. Ce qui n’était pas le cas du groupe de voyageurs qui traversaient ces immensités sauvages.

À vingt ans, la comtesse Zinovia Zenkovna savait combien sa Russie natale se transformait à chaque changement de saison. Hiver brutal, interminable épreuve d’endurance même pour les plus résistants, printemps tardif, époque où la fonte des neiges crée des fondrières si traitresses qu’elles avaient jadis dissuadé hordes de Tatars en maraude et armées d’envahisseurs. Été capricieux qui tantôt endort avec ses brises chaudes et le doux crépitement de la pluie, tantôt se venge du voyageur assez fou pour s’aventurer sous l’ardeur implacable et desséchante de son ☀️. Énormes nuées de poussière suffocante soulevées par les roues de son carrosse noir et par les sabots percutants des 🐎… Pas un souffle d’air pur. Les conditions de cette équipée à travers la Russie en plein mois d’août étaient exécrables. » Kathleen Woodiwiss (À la cour du Tsar)
Un climat difficile, le sujet est d’actualité ! Joli tableau.
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Ping : Sous le ☀️ de ma Russie natale – Le Vélin et la Plume
Il est joli ce tableau
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