-. Madame la comtesse, qu’est-ce que vous faites ici ?-. Hé, je viens vous aider, Élisaveta. Donnez-moi vite de l’ouvrage. J’aimerais tant apprendre à confectionner ces mets délicieux que vous préparez avec talent. En rentrant à Nijni Novgorod, je pourrais à mon tour enseigner à mes cuisiniers à les mijoter. Allez… Vous voulez bien ?-. Ben, je peux toujours vous montrer le peu que je sais, comtesse-. Ce qui signifie qu’à la fin du stage, je saurai tout sur la cuisine russe. Par quoi commençons-nous ?-. Je finis de hacher ces légumes, pour faire des pirojki. Il les adore, notre maître, ces petits pâtés -.

Ha, si ce n’était pour pour le 🤴 Alexis, je n’aurais pas besoin de cuisiner. Notre maîtresse, elle ne mange pas plus qu’ un 🐦 quand le maître est à la 🏡, et rien du tout quand il n’est pas là. C’est pitié de voir tant de nourriture gâchée –. Le personnel n’est donc pas assez nombreux pour finir les restes ?-. Non. Notre maîtresse, elle ne veut pas que nous autres on mange ce qui redescend de sa table. Soi-disant que ça nous gâterait le goût de la nourriture simple, qu’elle dit. J’en connais beaucoup à qui ça profiterait, pourtant…-. La cuisinière, très affligée, s’interrompit et renifla longuement. La comtesse eut le ❤️ brisé par ce gâchis. Sans qu’il en coûte aux Taraslov, on eût pu le redistribuer aux nécessiteux… » Kathleen Woodiwiss (À la cour du Tsar)
Un texte intéressant, Christine.
Peut-être que la dernière tsarine, le tsar, leurs filles et le foutu fils Alexis n’auraient pas été tués s’ils avaient partagé un peu plus de leur nourriture et de leurs richesses en général avec le peuple russe ?
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Une histoire un peu compliquée autour des restes ! Un tableau amusant.
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