»-. Par tous les 😈, c’est une embuscade ! Il faut quitter la charrette, les Turcs nous attaquent ! Sautez, courez jusqu’au fossé, suivez-le en vous courbant le plus possible, puis égaillez-vous dans la nature…-. Nos affaires…-. Si vous sauvez vos vies, vous pourrez déjà porter un cierge à Notre-Dame ! Allez, partez, dépêchez-vous, au nom de Dieu dépêchez-vous !-. Surgies des 🗻, des hordes de cavaliers sarrasins dévalaient vers le convoi aux cris de – Allah Akbar ! Allah Akbar !-dans un tourbillon de couleurs, d’acier luisant, d’herbe arrachée et projetée avec des cailloux par les sabots de leurs petits 🐎 nerveux.

Ce galop forcené ne les empêchait pas de décocher des flèches qui passaient en sifflant comme des 🐍 au dessus des pèlerins. D’un bond, Flaminia sauta sur la chaussée, tira Albérade par la ✋, et l’entraîna vers le fossé, suivies par les occupants de la charrette. Les charpentiers, leurs familles et certains ouvriers les imitèrent. Ce fut une ruée éperdue au milieu des plaintes, des prières, des sanglots, et des hennissements des 🐎 affolés. Chevaliers et soldats tentèrent de s’opposer à cette débandade, mais en vain. Ils ne purent non plus endiguer le déferlement des Turcs qui balayaient tout sur leur passage. Il ne s’agissait pas d’une simple embuscade, mais de l’arrivée d’une armée puissante et bien organisée. -. Il ne nous reste plus qu’à nous confier à Dieu, et à Notre-Dame -. » Jeanne Bourin (Les Pérégrines)
Beau tableau, belles couleurs.
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