C’est l’histoire d’un pot de colle d’un litre qui…

50x50cm  »451 degrés Fahrenheit  » -plus de papiers que de peinture… J’utilise de la colle à papier peint bien épaisse, elle me sert aussi de vernis de finition. La toile est collée sur un carton fort, avec ledit pot de colle d’un litre… –
40x40cm  » La Belle que voilà – là encore, festival de cheveux, décor, guêpière en dentelle et 🎀 collés –

… Lequel pot m’a été donné, à fins de recyclage, à peine entamé. L’étiquetage en dit grand mérite, bien qu’il soit sans doute sujet à des vapeurs toxiques, son contenu serait susceptible de faire adhérer fortement plusieurs matériaux jusqu’alors récalcitrants. Voilà qui tombe à point, j’adore les colles. Car, au petit bonheur du peintre barbouilleur, il existe plusieurs colles, la colle colorée qui scintille et pétille, celle qui colle aux doigts, celle qui tache, celle qui colle à peine, celle qui brûle tout sur son passage, celle qui vous colle à votre chevalet, etc… Et même celle qui colle à l’âme, mais sur ce point glissons…

60x60cm Dites-le avec des fleurs, vendu -du collage, avec des petits carrés de papier 🎁 et un vrai col en dentelle –
40x40cm  »La tempête  » -voiles blanches et ciel nuageux tout en dentelles collées, attention aux débordements –

Mon généreux donateur m’a gâtée, voici une matière visqueuse prometteuse et odoriférante, à laquelle je vais trouver emploi. J’ai depuis longtemps le projet de dépasser le stade pictural pour envisager une oeuvre en plusieurs étapes, à la fois toile, cadre et récit. Mais, pour ce faire, il faut coller les différents morceaux, tissu, papier, strass, trucs et machins. La colle qui colle bien, sans tacher ni gondoler, permet des superpositions étonnantes. J’ai ainsi pu, et je pourrai encore davantage, me lancer dans des réalisations plus ambitieuses, aller plus loin dans mes idées.

60x80cm  »Contes d’hiver dans la forêt de Brocéliande  ». -pas de colle, on se contente de maroufler le papier de soie dans la peinture de fond, bleu en l’occurrence, encore fraiche-
55x55cm  » Dans les jardins du Sultan  » -grosse opération  »collage » pour intégrer asymétriquement sur un support en carton des petites toiles de dimensions différentes-

Mon conseil. – . La colle se manie avec précaution. Aux enfants, on réserve la colle blanche, sans saveur ni odeur, qui tient à peine ses promesses, et surtout on leur enseigne à bien s’en servir. Aux adultes, on fait confiance à leur sens critique, tout en leur donnant des précisions sur le temps de collage, les éventuels débordements, les erreurs les plus flagrantes. -. Il existe tant de catégories de colles que l’artiste qui se lance dans la réalisation d’une oeuvre à base d’incrustations a tout intérêt à utiliser le pot qui a déjà fait ses preuves, et à s’y tenir pour condenser ses efforts. Choisissez bien, testez, essayez, puis lancez-vous ! Ça colle ?

30x30cm  »L’or bleu »-les perles d’eau, qui sont en fait de vulgaires décorations de Noël en demi-sphères, sont collées une à une avec une goutte de glu extra forte
50x60cm  »Rideau  » -.que faire lorsque l’opération collage rate ? On agrafe discrètement en haut du support.-

Une réflexion sur “C’est l’histoire d’un pot de colle d’un litre qui…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s