»-. Remarquez bien ceci. Dans le récit intitulé Scandale en Bohème, où Sherlock Holmes rabroue le docteur Watson en prononçant ces paroles à jamais fameuses. -. Vous voyez, mais vous n’observez pas-, dans ce récit, donc, le déguisement dans lequel Holmes s’est caché est percé à jour. Par une femme. Par cette Madame Irène Adler dont on dit que, par la suite, il ne l’appela jamais que La Femme. Et parce que son déguisement a été percé à jour, Sherlock Holmes échoue dans cette aventure. Parfois, il échoue. Oui, le grand Monsieur Sherlock Holmes pouvait échouer, et c’est dans cet échec que résidait sa force native -.

-. Ces fragments de simple divertissement que nous lisons ont en fait beaucoup plus d’importance que la nature même des 💷 pourrait le laisser supposer. En un sens, ce sont bien des lectures faciles, oui. Des œuvres d’imagination destinées à distraire. Mais ce sont aussi, avec ou sans la connivence de leurs auteurs, beaucoup plus que ça. Que sont donc ces histoires toutes simples ? Ce ne sont rien moins que des constructions profondément symboliques. Leurs héros sont purement mythiques, bien qu’à la longue le mythe se dilue. Mais leurs histoires sont celles de la lutte éternelle entre le Bien et le Mal. Des récits dans lesquels l’arme du Bien entre les ✋ du grand Détective est au moins pour moitié la Raison. Et pour moitié bien sûr, aussi, l’intuition, la vision du poète…- » HRF Keating (Un cadavre dans la salle de billard)
Belle définition du roman policier, j’en lis beaucoup ! Joli livre sur ce tableau.
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