
-. Pour faire de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir-. Cette phrase, citée de mémoire, d’André Malraux, a enchanté mon adolescence, je ne savais guère alors à qui ni à quoi je me référais… Puis elle a sublimé mon âge mûr, alors que j’avais tout mon temps pour faire de grandes choses. Les cheveux blancs sont là, avec les rides et quelques illusions, l’enthousiasme est toujours de rigueur, je fais des projets, les explique, les développe. Et même je les mets en actions si la faisabilité s’y prête…

J’expliquais à mes adhérents de L’Atelier de peinture l’opportunité d’un énième projet -indispensable à la fois pour la promotion de la culture en milieu rural et la cohésion de notre petit groupe d’artistes. Soudain, je m’arrête en plein élan, frappée par le fait que les projets à court terme verront probablement le jour, si les autorités compétentes ne les freinent pas. Ceux à moyen terme, c’est déjà un peu moins sûr. Quant aux projets à long terme… -. Continue-, me dit Thierry, lui-même largement retraité, lequel fourmille de mille projets artistiques, familiaux, musicaux, et a entrepris de rénover sa 🏡 de famille de la cave au grenier -. Moi, j’ai des projets pour les vingt ans à venir, certains ne se réaliseront pas, mais ils sont importants en leur seule qualité de projet, ils ont le mérite d’exister et de me tenir à ❤️…-. Bien vu, et bien dit, haut les coeurs !

Mon conseil. Qu’est-ce que la vie, si ce n’est la survie, au jour-le-jour, agrémentée de cette petite lueur d’espérance qui nous fait sauter du lit le matin, se lever le ☀️, briller les yeux des femmes, chanter les 🐦. En dépit de la guerre, des interrogations politiques, des contraintes sanitaires et du prix de l’essence, de l’orthographe qui défaille et du torchon qui brûle –vous avez oublié le réchauffement climatique, ma bonne dame – restons debouts, confiants, dignes. Restons vivants.,
C’est vrai, c’est bien de continuer à avoir des projets ! De jolis tableaux pour illustrer cette réflexion !
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