»-. Avec Mariette, je ne sais quoi me paralyse. Sa fleur d’oranger, le passage à l’église, le 💒 même. Un reste de soumission à ses fins qui rendent la mise à plat de l’épouse un peu rituelle et, surtout au départ, s’accommodent moins bien de précautions que les culbutes d’une petite amie. Pourtant, l’épouse est quotidienne, donc plus exposée. Et, pour qui désire installer d’abord son ménage, assurer ses finances, pour qui ne veut pas d’enfant du hasard, c’est dès la première 🌃, la première étreinte… Que dis-je, c’est à la porte qu’il faut s’entendre sur le choix de la méthode et sur le mode d’emploi. Si vous ne l’avez pas fait tout de suite, ça ne sera pas plus facile demain.
Mais comment donc s’arrangeaient nos grands-pères qui, si longtemps, protégeant l’héritage, pratiquèrent avec nos pieuses grands-mères une sage limitation des rejetons ? Je ne me voyais pas, disant à Mariette, dépouillant sa 👗 blanche. -. Voyons, ma chérie, qu’allons-nous employer ? Quel préservatif ? Si tu ne veux pas, dis-moi au moins où tu en es dans ton calcul Ogino. Quoi ? Ce n’est pas le bon jour, il faut attendre une semaine ? Eh bien, qu’à cela ne tienne, attendons, remettons notre 🌃 de noces à mercredi en huit, puisque ce jour-là, tu seras sûrement infertile-. Impraticable, vraiment. On se dit. – Après tout, nous n’avons pas d’enfant. Un peu plus tôt, un peu plus tard…- » Hervé Bazin (Le matrimoine)

Un tableau original pour illustrer ce texte un peu trivial !
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