Gourmandises à l’orientale

 »-. Mon apprentissage se poursuivait à la cuisine, là on confectionnait toutes sortes de douceurs et de friandises dont je rafolais. Gâteaux secs enrobés de sucre en poudre nuageuse, 🍰 de 🍯 ou de sirop, baclavas, sans parler des rahat-loukoums aux tons pastels, littéralement les apaise-gorges si bien nommés. Nous préparions aussi les sorbets, les cherbets nationaux aux parfums les plus variés, conservés dans la glace amenée depuis le mont-olympe en Grèce. Et les douceurs à la 🥄 à base de fruits, cédrats, 🍊 chinoises, coings, noix, figues, mi-confit, mi-compote, que l’on offrait dans une 🥄, accompagnées d’un verre d’eau. Ai-je besoin de dire que je résistais mal à tant de délices ?

Hors ces friandises, que nous consommions à longueur de journée, deux repas étaient servis chaque jour, à dix heures du matin et vers cinq heures du soir. Pour manger, on se groupe dans n’importe quelle pièce autour de plateaux de cuivre apportés, couverts, depuis les cuisines impériales et retirés dès le repas achevé. Les cuisiniers du Sérail, qui ont leur hiérarchie et leur corporation, nourrissent quotidiennement cinq mille personnes, Harem compris. La frugalité de la nourriture m’a beaucoup étonnée après les menus compliqués et interminables de France, des soupes aux légumes et aux herbes, beaucoup de fruits frais, et, autour du sempiternel pilaf , le riz national, du pigeon, du 🐔 ou du 🐑. Je fis mes délices du pastourma, une charcuterie à base de viande de 🐫, longtemps macérée dans du vinaigre et de l’ail, que les élégantes de Paris repousseraient avec horreur. » Michel de Grèce (La 🌃 du Sérail)

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