»-. C’est une erreur que de parler, comme on a coutume de le faire, des règles perspectives de la Renaissance en les envisageant comme absolues, providentiellement fixées, ni même une fois pour toutes adoptées. Un simple coup d’œil jeté sur leurs tableaux nous montre combien, vers la fin du Quattrocento, les artistes sont loin de pratiquer un système identique de mise en perspective. Et surtout, combien leurs œuvres sont loin d’observer la règle de l’espace unique. Ce n’est qu’exceptionnellement qu’ils imposent à leurs ouvrages le respect absolu des méthodes dont leurs travaux théoriques fournissent l’exposé. Formés au culte de la nouvelle science, ils l’utilisent difficilement.



Ce n’est donc pas dans la découverte de mise au carreau que l’on peut voir la véritable clé de l’art de la Renaissance. Ni la raison profonde de l’idée nouvelle que les hommes se sont faites de l’espace et de la manière dont il faut le représenter. La nouvelle civilisation du Quattrocento ne s’est pas trouvée capable de représenter, tout d’un coup, un nouvel espace. » Pierre Francastel (Études de la sociologie de l’art)


Mon conseil. -. Dis, Christine, pour moi qui suis débutant, le simple terme perspective me rebute et me laisse à penser que j’y serai nul…-. Bien sûr, j’aurais pu servir à ce nouvel adhérent de L’Atelier les propos réconfortants quoique quelque peu hermétiques pour le non initié du sociologue Pierre Francastel, ci-dessus cités. Je me suis contentée de rassurer mon nouveau pote barbouilleur, de lui indiquer que la perspective s’appréhende peu à peu, sans appréhension. Et que c’est l’oeil et non la théorie qui décide si la perspective est bonne, ou non…


C’est vrai, en desin, la perspective, c’est difficile ! Beaux tableaux qui montrent qu’on peut tricher !
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