Qu’on observe le silence aujourd’hui dans les camps

 »-. Et nous drapons nos armes que la guerre a usées, Allant plus loin que le chant de la grive monacale, que le chant en écho de mon âme, Musique victorieuse de mort à pleine voix. Musique de mouvance, d’altérations infinies, Plaintives et graves les notes, et pourtant claires, amplitude de leurs 🌊 inondant la 🌃. Comme une alarme ressassée, bruit faible puis inaudible puis soudaine irruption de joie. Globe, arc des cieux richement emplis, Cependant qu’à mon 👂, du fond des solitudes nocturnes parvenait le psaume magnifique. Allant plus loin, je te quitte, lilas aux feuilles en forme de ❤️, Je te quitte tout fleuri aux grilles de l’entrée, neuf dans la nouveauté du printemps. Interromps mon chant pour toi. Suspends mon regard ébloui à l’ouest, ma communion occidentale avec toi, Frère lumineux au disque d’argent dans la 🌃.

Mais pour extraire de cette 🌃, pour préserver sans aucune perte Le chant, le féerique chant de l’🐦 brunâtre, Avec sa concordance en écho surgie dans mon âme, Et l’astre lumineux dont le déclin porte figure si chagrine, Et les ✋ nouées à mes ✋ pour quêter le bruit de l’oiseau. Ces ✋ amies, moi au milieu, les garder, oui, à jamais vives en mémoire du mort tant aimé, Cette âme exquise, sage d’entre les sages, délice de mes journées et de mes jardins, ceci en sa mémoire. Lilas, 🌟, 🐦 s’enlaçant au chant de mon âme, Tout au fond des pins parfumés et des sombres cèdres du soir. » Walt Whitman (Feuilles d’herbe)