Corset à froufrous et pantalon fendu

 »-. Aujourd’hui, William est à la retraite et photographie les 🐈, les enfants et les charmantes demoiselles. Il me fixe sur la pellicule tantôt en soubrette dans son salon, ou en déshabillé dans la chambre d’un hôtel montmartrois. J’ai plaisir à porter des dessous fabuleux. Quelle sensation de se sentir compressée dans un corset, harnachée d’un porte-jarretelles, le courant d’air sur mes cuisses est d’autant plus délicieux. William me donne même l’occasion d’essayer le pantalon fendu que portaient les femmes au siècle dernier. Les lieux d’aisance, à cette époque, n’offraient pas la possibilité aux femmes de soulever leur 👗 et leurs innombrables jupons pour baisser leur culotte. Aussi l’ouverture de cette dernière permettait-elle de satisfaire à leurs besoins naturels…

À ce pantalon s’ajoutent des bas épais tenus par des 🎀 ou des jarretelles, cinq à six jupons, une chemise, un corset à lacets, une blouse, une 👗, un chapeau, des gants, des bottines… Je marcherais des kilomètres ainsi vêtue, malgré le désagrément du corset, féminine à l’extrême, prisonnière de toute une partie de mon corps, et offerte au vent qui chatouille mon intimité. La froideur de William, rappelant les glaces de ses origines russes, m’autorise à profiter sans pudeur de toutes ces tenues merveilleuses en soie, en taffetas, en organdi ou en dentelles. » Nadège Maruta (Follement Cancan)