Vagabondages

 »-. En route donc ! D’hôtel en appartement garni, la vie vagabonde continuait, dévorant leurs trois pensions jusqu’au dernier sou. Déménagement à la cloche de bois, notes souvent impayées, reliques du passé sorties de leur cachette et monnayées, bagues passant d’une ✋ à l’autre, bracelets vendus, marchés sordides conclus avec des bijoutiers sceptiques. Cinquante Louis ! Cinquante louis pour un collier qui en valait cinq cents ! Les Français étaient une race de voleurs, l’écume de la terre, ils ne se lavaient jamais, leurs 🏡 sentaient mauvais. Chez elles était, à ce moment, un petit hôtel à prix modéré dans le faubourg Poissonnière. -. Chéries, nous voici de nouveau riches, dépensons tout !-. Mais, maman, nous n’avons pas les moyens !-. Qu’importe !-

Projet 🎏 d’avril, le 🐟 bijoux

Les Français n’étaient plus des voleurs, ni l’écume de la terre, mais des anges aux yeux attendris tout à sa dévotion. Paris était la seule ville au monde où il faisait bon vivre, jusqu’au moment où, l’argent dépensé, elles se remettaient en route. Mais toujours pas de Grand d’Espagne, ni de 🤴 russe pour la maladive Mary ou l’intellectuelle Ellen. Elle les voyait condamnées au célibat et les appelaient mes vierges et vestales, amusant les amis de hasard et les vieilles relations, mais effarouchant les gendres possibles. -. Les filles ne se marieront jamais si vous ne vous fixez pas quelque part. Paris n’est d’ailleurs pas la résidence qu’il vous faut. Je n’aime pas ces vagabondages perpétuels de trois femmes seules-. » Daphné du Maurier (Mary-Anne)

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