»-. A la fin octobre, ils atteignirent la plaine, noyée par le brouillard. Leurs pieds percevaient l’écho des canons sur la terre. Au-dessus des mine éclatées, s’élevaient des ☁️ blancs. Ils passèrent plusieurs jours à fortifier leurs positions. Ils trouvèrent la gare pillée par les paysans. Des caravanes de 🐎 et d’ânes, chargées de blé, de pruneaux, de vin et de fourrage, s’éloignaient vite des réserves militaires, vers les villages avoisinants. La population limitrophe était essentiellement turque, mais plus personne ne songeait à l’exterminer. C’était une guerre vaste, organisée, qui dépassait de beaucoup les limites de leur monde. Le nom même des ennemis l’auréolait d’exotisme et de noblesse, non seulement les Serbes et les Grecs, mais les Français…
Soldats et paysans attendirent les combats en devisant ensemble. En retrouvant sans peine les mots communs à cinq siècles d’esclavage. Ils partagèrent des festins et des nouvelles. Apprirent que le mot thon venait du turc quand il signifiait 🐟, du grec quand il désignait un son, du français pour la mesure du poids… » Liliane Guignabodet (Natalia)

Belle histoire, un poisson original !
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Je suis désolé, je ne parle pas français (je parle anglais et je parle de peu espagnol) mais j’adore vos art.
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