Je te scalpe, tu me scalpes…

 »-. Les Iroquois avaient installé un bivouac à quelques toises du fort. On entendait le grondement des 🥁 de guerre et des chants de mort. Une haute fumée blanche creva le dôme de la sapinière et s’épanouit dans le ciel du crépuscule.-. Laisse-moi rejoindre mes frères prisonniers et essayer de les délivrer. Les Iroquois vont leur lever la chevelure, brûler leurs doigts dans le fourneau des calumets, leur arracher les nerfs. Si je ne fais rien pour les secourir, on dira que je suis lâche comme une femme -.

50x50cm  »L’indien commanche  »

Mon petit, si mon épouse et mes deux fils étaient en ce moment aux ✋ des Iroquois, je ne tenterais rien pour les délivrer. Et je me moquerais de ce que l’on peut penser de mon attitude. Tu auras d’autres occasions de montrer ta bravoure -. Écoute ce que chantent mes frères ! Que le courage monte au ❤️ d’ Anatoa, qu’il prenne vite son mousquet pour venger ceux de sa race !-. Serre les poings, mon frère. Demain, ceux de ta race seront vengés-. Permets-moi au moins d’aller prendre les scalps des ennemis que nous avons tués…-. Denis ne se souvenait jamais sans la nausée de l’odeur écoeurante des scalps que les Indiens de la grande forêt mettaient à sécher sur les vigots, pêle-mêle avec les 🎏 exposés au ☀️… » Michel Peyramaure (Les 🥁 sauvages)

Une réflexion sur “Je te scalpe, tu me scalpes…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s