»-. J’aime mieux, évidemment, que tu ne lises pas certains Zola…-. Alors, donne-moi ceux qui ne sont pas certains-. Elle me donna La Faute de l’abbé Mouret et Le Docteur Pascal, et Germinal. Mais je voulus, blessée qu’on verrouillât, en défense de moi, un coin de cette 🏡 où les portes battaient, où les 🐈 entraient la 🌃, où la cave à vins et le pot à beurre se vidaient mystérieusement, je voulus les autres. Je les eus. Si elle en garde, après, de la honte, une fille de quatorze ans n’a ni peine ni mérite à tromper ses parents au ❤️ pur. Je m’en allai au jardin, avec mon 💷 dérobé.

Une assez douceâtre histoire d’hérédité l’emplissait, mon Dieu, comme plusieurs autres Zola. La cousine, robuste et bonne, cédait son cousin aimé à une malingre amie, et tout se fût bien passé, ma foi, si la chétive épouse n’avait connu la joie de mettre un enfant au monde. Elle lui donnait le jour soudain, avec un luxe cru et brusque de détails, une minutie anatomique, une complaisance dans la couleur, l’attitude, le cri, où je ne reconnus rien de ma tranquille compétence de jeune fille des champs. Je me sentis crédule, effarée, menacée dans mon destin de petite femelle… Amours de bêtes passantes, 🐈 coiffant les chattes comme des fauves leur proie, précision paysanne, presque austère, des fermières parlant de leur fille en mal d’enfant, je vous appelai à mon aide. -. Quand je t’ai mise au monde, toi la dernière, Minet -Chéri, j’ai souffert trois jours et deux 🌃…- » Colette (La 🏡 de Claudine)
Jolie poissonne !
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Merci de ce texte, de ce tableau, j’aime tellement Colette !
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