Combien pour ce 🐕, dans le chenil ?

Je prépare, patiemment, un 🎁 de Noël en forme de paravent pour Amélie, 14 ans, grande amie du genre animal. Une copine, en visite dans mon atelier alors que j’oeuvrais pinceau en ✋sur le premier panneau, me pose la question qui fâche. -. Dis, Christine, tes 🐶, c’est quelle race..? Je ne les reconnais pas vraiment… Mais pourquoi ?-. Allons donc. Tu me connais depuis longtemps, tu sais comment je peins. Un coup d’oeil rapide sur un vague modèle -car il s’agit tout de même, en l’occurrence, de produire un vague 🐕-, quelques vagues traits à la craie, puis je joue vaguement du pinceau… à l’aventure ! Le pedigree de ces messieurs -dames n’a plus alors guère d’importance, seul compte mon ressenti artistique…-

Ils s’appellent Duchesse, Whisky, Tartine ou Banjo, ils jalonnent le cours de ma vie, de ta vie, de nos vies, avec l’oreille pendante, la gueule qui bave ou la queue qui frétille. Qu’importe leur certificat de naissance, leur taille, leur apparence, leur origine. Qu’ils soient de pure race, en provenance qu’un chenil qui certifie leur lignée, ou qu’ils soient croisés, bâtards ou indéterminés, nous les aimons tous avec leur grand ❤️, leurs bons yeux tendres et leurs jappements intempestifs. Des 🐕 de race, il en faut, pour justement perpétuer la race et en fixer les caractéristiques. Et des petits bâtards aussi, heureusement, ils sont en nombre, pour nous rappeler que l’affection ne s’achète pas dans un chenil…

Mon conseil. La peinture, c’est avant tout, et surtout, l’école de la vie. On n’interprète pas que les bouquets de roses à l’étal du fleuristes, les bouledogues français ou les 🐈 persans, les ⛵ de régates ou les felouques sur le Nil, dans un décor de rêve. Tout sujet, même moins noble, est susceptible de déclencher le coup de ❤️ du peintre. Tous différents, tous tolérants… P. S. Vous l’aurez compris, moi aussi, j’aime les 🐕…