»-. Les đ„ encore tiĂšdes Ă©taient croustillants et trĂšs bons. -. Comment allons-nous faire, il y avait juste le compte-. Non, il y en avait deux de plus, tu n’as rien vu ? Le patron non plus. Heureusement. Ăa n’Ă©tait pas tellement facile, mais j’ai eu juste le temps de les balancer dans la corbeille au moment oĂč le đ regardait le four, tu sais, quand tu as emportĂ© les plaques vides. Je n’allais tout de mĂȘme pas me passer de đ„, non ? Et pour ce qui est d’aller vite, tu n’as pas fini de t’entendre dire que c’est le secret du mĂ©tier de pĂątissier. Faut pas avoir les deux pieds dans la mĂȘme galoche -.

C’est vraiment dĂ©fendu de manger des đ„ ?-. Tu parles, si c’est dĂ©fendu ! Tu as bien vu que le patron en mangeait ? Est-ce qu’il t’a dit d’en prendre ? Alors, si tu en veux, il ne faut pas attendre qu’il t’en offre, il faut te servir-. Mais, si c’est dĂ©fendu, c’est du vol-. Tu dĂ©connes, s’il nous en donnait, on n’aurait pas idĂ©e d’en faucher, alors, puisqu’il ne le fait pas, c’est normal qu’on se serve. C’est pas du vol, c’est de la resquille. Si tu en prenais pour les vendre, alors lĂ , je ne dis pas… Mais pour manger, ce n’est pas du vol. Ăcoutez-moi, tu feras comme tu voudras, mais si tu acceptes de manipuler des douzaines et des douzaines de đ„ chaque matin sans en jamais goĂ»ter, tu seras une belle cloche… »Bernard Clavel (La maison đĄ des autres)
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Quel dilĂšme ! Amusant portrait.
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