Partir avec lui sans gants et sans chapeau…

 »-. Cependant, il me pressait de partir avec lui, à l’instant même… De partir telle que j’étais là, sans chapeau, sans gants, dans ma légère 👗 d’été, sinon, tout était perdu. Chaque minute qui s’écoulait pouvait marquer la fin de notre bonheur. Il était probable qu’à la 🏡 on s’était déjà aperçu de mon absence… Il me suppliait, ah, suis-je assez malheureuse ! Au seul moment décisif de ma vie, j’ai faibli ! J’ai pensé au chagrin de mes parents, j’ai pensé à tout ce que l’on dirait de moi. J’ai pensé que l’on me montrerait du doigt dans la rue, que Carlsbad parlerait pendant des semaines et des semaines de ma fuite. J’ai pensé à mes frères et à ma sœur, et je me suis rappelé que même l’ombre du scandale n’avait jamais entaché notre nom jusque là…

Projet picassez-vous la tête

-. Non, je ne peux pas, je ne peux pas-. Quand je levai les yeux, Ludwig s’éloignait. Je le voyais encore, mais lui, déjà, ne pouvait plus entendre mes cris… Il s’en allait vers la ville, d’un pas rapide, décidé, et je devinait à son allure qu’il était fort en colère. Ses pieds soulevaient la poussière. Il me serait impossible d’expliquer pourquoi mais, lorsque je le vis disparaître au loin, les ✋ derrière le dos et la tête résolument rejetée en arrière, je sus… je sus… je sus que cette fois, oui, tout était bien fini. » Carl von Pidoll (La vie passionnée de Beethoven)

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