»-. Le chĆur des coyotes se prolongea toute la đ. Ces bĂȘtes-lĂ s’accouplaient pour la vie, lui apprit Tom. Et elles Ă©taient si fidĂšles que si l’une Ă©tait prise au piĂšge, l’autre lui apportait Ă manger. Deux jours durant, ils chevauchĂšrent sur les falaises et les ravines de la đ». Parfois, ils descendraient de đ et marchaient Ă pied. Ils virent des Ă©lans, un đ», et, une fois, Tom crut apercevoir un đș qui les observait depuis un surplomb. La bĂȘte se dĂ©tourna et disparut sans lui laisser le temps d’en avoir le â€ïž net. Il n’en parla pas Ă Annie pour ne pas l’inquiĂ©ter.

Ils traversĂšrent des vallons cachĂ©s couverts de yuccas et de fleurs des glaciers. Et ils pataugĂšrent jusqu’aux genoux dans des prairies que les lupins transformaient en lacs d’un bleu Ă©clatant. La premiĂšre đ qu’il plut, il dressa la petite âș qu’il avait emportĂ©e sur un terrain plat et verdoyant, jonchĂ© de branches de trembles dĂ©colorĂ©es. ComplĂštement trempĂ©s, ils se blottirent en riant Ă l’entrĂ©e de la âș, en frissonnant sous des couvertures. Ils burent du cafĂ© bouillant dans des quarts noircis, tandis qu’au-dehors les đ continuaient Ă brouter en toute insouciance, la pluie ruisselant sur leur dos. Cette nuit-lĂ , tandis qu’elle dormait dans ses bras, il Ă©couta le crĂ©pitement de la pluie sur la toile de âș, et s’efforça de faire comme elle avait dit. Ne pas penser au-delĂ du moment prĂ©sent, se contenter de le vivre-. Mais il ne pouvait pas. » Nicolas Evans (L’homme qui murmurait Ă l’oreille des đ)
Uau, amazing! â€
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Beau portrait de loup !
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