Le 🎁 qui aboie sous le 🌲de Noël

Bien sûr, ce n’est pas un 🐕 -elle en serait d’ailleurs ravie, son père sans doute un peu moins-, mais des amis canins que je destine à ma petite fille Amélie. Soit neuf gentils toutous au garde-à-vous sur un paravent, qui auront le plaisir de dissimuler son désordre tout en ne réclamant guère de soins, de gamelles à remplir ni de promenades quotidiennes. Presque aussi grand que le 🌲 de Noël, et bien plus large guirlandes comprises, voilà un petit 🎁 fait 🏡 qui devrait -j’en suis presque sûre -faire plaisir à une adolescente par ailleurs bien pourvue en divers paquets et enveloppes enrubannés.

Pourquoi se lancer dans un tel travail de titan, alors que les magasins et sites en ligne regorgent de marchandises en tous genres ? On y trouve facilement moult paravents comme ci, ou comme ça, de tous décors et dimensions. Sauf que le mien -le sien, bientôt– patiemment peint et finalisé dans le secret de mon atelier, vous ne le trouverez nulle part ailleurs… Est-ce que cela compte vraiment, dans ce monde mercantile qui ne calcule qu’en profits et rendements ? Peut-être un peu, je veux y croire. Quand j’étais petite fille, ma grand-mère Marcelle et sa sœur, tante Andrée, confectionnèrent patiemment, tirant l’aiguille ensemble, pour moi, le plus beau des cadeaux, le trousseau complet d’une poupée, il y avait même une 👗 de mariée… Ce sont là des 🎁 hors du commun, qui ne s’oublient pas.

Mon conseil. Vous l’aurez compris, une fois de plus Christine part-en-guerre contre le monde entier. La période de Noël, qui dangereusement s’approche de nous -avez-vous remarqué que déjà les commerces nous proposent des rayons bien remplis sur le sujet ?- me rend à la fois amère et nostalgique. Amère pour le gaspillage induit, les trop copieuses libations, le bruit, l’agitation et les bouchons de 🍾 qui sautent. Nostalgique pour l’ambiance feutrée, ce qui reste de féerie, les retrouvailles en famille, les treize desserts provençaux. -. Stop, Christine, nous ne sommes encore qu’en octobre…-