»-. À côté de lui, courtaude, toute en jabot, le visage irradiant la même sorte de candeur, voici Madame Guimarch, qui naquit Marie Meauzet, chez Meauzet et Cie, marchands de bois . Pas de margotins, mais de bois en grumes, dans les forêts de l’import-export. La taille au-dessus dans le négoce. Certainement, pour moi, ce sera la forteresse. C’est une personne organisée, sortant tout de sa tête et tout de sa poche, conseils, 🍬, ficelle, recettes et jugements, ces derniers rarement téméraires. -. Dans ma situation, n’est-ce pas, on tourne sa 👅 dans sa bouche-. C’est une mère, une grand-mère, dévotement telle. Léchant beaucoup.

Point bête cependant, la chère femme, elle roule très bien les subtils. Elle a ce genre d’intelligence qui s’éclaire au néon. Maternité, commerce, pour elle, c’est tout un. Le monde de la layette. Le magasin la tient en forme, parmi des enfants et des femmes, elle gagne son 🍞 et son beurre, avec son indépendance. Elle observe, elle apprend, elle révèle, elle reste à pied d’œuvre pour grimper d’un tour de jupe au premier étage, où la 🦃 est au four. On la félicite de tant d’activité, on s’extasie, elle hoche la tête et dit. – Allez, j’ai bien de la peine !- » Hervé Bazin (Le matrimoine)
Un personnage ! Un poisson original !
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