»-. Le hasard a, une fois de plus, guidé mon choix. Le train jaune. D’immenses affiches, partout, sur les quais, sur les murs… J’ai pris une brochure, j’ai lu. Ce canari jaune, ainsi le nomment-ils, est plus que centenaire. Tout de bois vêtu, il s’est démarqué des autres, des rapides, des modernes. Il est classé parmi les monuments de l’ U N E S C O. Pas mal pour un vieux coucou. J’aime ça. Quand les petits écrasent les soi-disants grands, j’ai l’impression que justice est rétablie dans ce vil monde. Va pour le train jaune. Il dessert une région dont le nom chante pour la première fois à mon oreille, La Cerdagne. Cela se situe dans les hauteurs des Pyrénées-Orientales.

Au départ de Villefranche -de- Conflent, je me suis accoudé à la fenêtre, je ne l’ai plus quittée tant les paysages m’ont subjugué. Mes yeux, habitués à la platitude de la Méditerranée, se sont lavés de tant d’écume. -. La 🗻, ça vous gagne-. La publicité est vraie. Au début, face à la lenteur de ce coucou jaune, je doutais de mon intuition. Lorsqu’il a quitté le plat de la plaine pour conquérir les pentes ardues, les forêts boisées, les précipices vertigineux qu’il traversait en leurs flancs, le respect s’est imposé. C’était fort, très fort. Comment les hommes avaient-ils pu tracer un tel trajet ? C’était si raide. Certains avaient dû y laisser leur peau, je le sentais. Un train pour lequel des hommes meurent mérite une place d’honneur. » Pascale Oriot (Vous me reconnaîtrez)
Merci ! J’ai la passion des trains.
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Beau voyage en train !
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