»-. Madame d’Avancelles n’avait encore rien accordé cependant. Le baron se ruinait pour elle. C’étaient sans cesse des fêtes, des chasses, des plaisirs nouveaux auxquels il invitait la noblesse des 🏰 environnants. Tout le jour, les 🐕 courants hurlaient par les bois à la suite du 🦊 et du sanglier et, chaque soir, d’éblouissants 🔥 d’artifice allaient mêler aux 🌟 des panaches de 🔥, tandis que les fenêtres illuminées du salon jetaient sur les pelouses des traînées de lumière où passaient des ombres. C’était l’automne, la saison rousse. Les feuilles voltigeaient sur les gazons comme des volées d’🐦. On sentait traîner dans l’air des odeurs de terre humide, de terre dévêtue, comme on sent une odeur de chair nue, quand tombe, après le bal, la 👗 d’une femme.

Un soir, dans une fête, au printemps dernier, Madame d’Avancelles avait répondu au baron qui la harcelait de ses prières. -. Si je dois tomber, mon ami, ce ne sera pas avant la chute des feuilles. J’ai trop de choses à faire cet été pour avoir… le temps de…-. Il s’était souvenu de cette parole rieuse et hardie. Et, chaque jour, il insistait davantage, chaque jour il avançait ses approches, il gagnait un pas dans le ❤️ de la belle audacieuse qui ne résistait plus, semble-t-il, que pour la forme. Une grande chasse allait avoir lieu. Et la veille, Berthe d’Avancelles avait dit, en riant, au baron. -. Baron, si vous tuez la Bête, j’aurai quelque chose pour vous…- » Guy de Maupassant (Contes de la bécasse)
Toujours de belles histoires dans Maupassant, Jolie biche.
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