Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout

Un peu, comme les quelques menues ventes réalisées sur quelques menus tableaux… Beaucoup comme les idées non encore posées sur toile qui trottent dans ma pauvre tête… Passionnément comme les projets que j’entreprends et qui, bien entendu, ne sont pas assurés d’un résultat tangible, et c’est tant mieux… À la folie, comme l’amour que je porte à la peinture, laquelle me le rend bien, en rêves, en illusions et surtout en désillusions. Je vous souhaite, à toutes et à tous, d’aimer, de vivre, de respirer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… Pas du tout, complèteront hélas les pessimistes, mais ceci est une autre histoire qui n’a pas sa place dans ma chronique.

Un peu, comme les quelques expositions que je visite, pour garder lien et contact avec la grande famille des artistes-peintres…Beaucoup, comme les quelques expositions auxquelles je participe, lesquelles me permettent de montrer mes oeuvres, parmi d’autres artistes, au milieu d’autres artistes, je n’oserais dire dans l’anonymat des autres artistes, enfin presque perdue dans la foule des autres artistes car… Passionnément, comme les couleurs qui m’animent et me font voir la vie avec des lunettes gaies, gaies… À la folie, comme les idées qui traversent ma folle tête et m’obligent à les reproduire sur toile… Pas du tout, comme certaines réactions -pas toutes, heureusement – qui fustigent le non-conformisme des tableaux que je présente. -. Vous qui peignez si bien (sic ! ), pourquoi ne pas PEINDRE comme les autres artistes ?-

Un peu, comme mon désir d’être, tout de même, appréciée par mes pairs… et surtout par le public… Beaucoup comme le travail que, mine de rien, j’ai fourni en amont pour barbouiller telle ou telle toile, même si, contexte économique oblige, pour les autres comme pour moi, les ventes ne se concrétisent guère. -. J’aime votre bouquet de fleurs aux trente-six couleurs. Dommage ! Ma priorité est de remplir ma cuve à fuel, pour me chauffer cet hiver…-.. Passionnément, comme la passion qui m’anime dès que l’on parle peinture… À la folie, pour présenter au public ces cinq oeuvres colorées qui chantent la vie… Pas du tout, mais pas du tout du tout, lorsque les organisateurs oublient de munir les quarante exposants d’un badge d’identification, lequel eût facilité les contacts. Et omettent dans la foulée de prévoir une boisson chaude pour lesdits exposants. Ce sont ces petits détails-là qui rendent les expositions inoubliables… Sans rancune ? À l’année prochaine !