Mon tableau appartient à celui qui le regarde…

… . De même que la façade d’une jolie et coquette 🏡 est propriété visuelle de celui qui l’admire… Puis, dans ladite habitation, sous réserve que l’on y soit invité, on entre à pas feutrés. Là, le mobilier, la décoration intérieure, les tapis, rideaux et autres objets du quotidien sont certes du goût du propriétaire. Mais, n’est-ce pas, vous n’êtes que son hôte.. à vous de vous caler au mieux dans l’ambiance cocooning, néo-rustique ou carrément post-moderniste…

-. Dis-moi, Christine, quelle est donc cette fumeuse théorie, où vas-tu nicher le parallèle avec ton, mon , nos tableaux ?-. Il s’agit là d’une évidence. Tel quel, accroché, exposé, en pleine lumière ou en clair-obscur, ledit tableau, quels que soient sa technique et son medium, son sujet ou son inspiration, accroche –ou pas, c’est selon– le regard par un petit quelque chose, un coup de ❤️, une gamme chromatique douce ou vibrante, ou un thème qui te séduit. Puis… Il y a un après, dont le titre ne donne qu’un aperçu. Il faudrait entrer dans la tête de l’artiste pour visiter ses intentions comme on visite une pièce de la 🏡. Lui faire expliquer ses choix décoratifs, ses partis-pris artistiques, ses intentions cachées, ses ambitions souterraines, la rationalité ou la déraison de son imaginaire. Bref, tout inspecter de la cave au grenier. Certains acheteurs potentiels ne s’en privent d’ailleurs pas, dans le domaine immobilier comme dans celui de l’ art.

Mon conseil. Vous l’aurez compris, on est certes propriétaire de son tableau jusqu’à ce qu’il change de ✋, ce qu’il faut lui souhaiter car son destin n’est-il pas de circuler ? La responsabilité de l’artiste ne s’arrête toutefois pas à une vulgaire transaction. Le peintre ne donne pas seulement à voir, avec ses regards croisés, il donne aussi à penser…