»-. Le poète italien Guiseppe Ungaretti, qui fut l’ami de Guillaume Apollinaire, combattit dès 1915 sur le front austro-italien, puis fut transféré en 1918 sur le front ouest, où il assista à la dernière grande offensive en Champagne. Ce fervent interventionniste fixa ses impressions de guerre dans de nombreux poèmes, composés pour la plupart à proximité du front. Et publia son premier recueil en 1916. C’est de cette époque que date également un de ses textes les plus connus. – Frères de quel régiment, Frères ? Frère, mot qui tremble dans la 🌃. Feuille à peine née. Dans les spasmes de l’air, révolte involontaire de l’homme présent à sa fragilité. Frères -.

En lisant ce texte, on peut facilement imaginer une scène au cours de laquelle un soldat montant la garde pendant la 🌃 rencontre d’autres soldats, dont il ne peut reconnaître précisément l’uniforme du fait de l’obscurité. L’espace d’un moment, il ignore s’il s’agit de membres de sa propre unité, ou d’ennemis. En les appelant Frères, il se place lui-même, ainsi que ceux qui viennent à sa rencontre, dans une sphère supérieure. Celle d’une communauté humaine échappant au hasard des uniformes et des nationalités. » Jean des Cars ( Frères de tranchées)
Wow, Comme c’est intéressant ! En tant que personne aux États-Unis, je ne connaissais pas l’histoire comme ça et c’est fascinant de savoir. Merci d’avoir publié votre art.
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Belle histoire, beau tableau.
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