». Ce 29 mars 845, jour de Pâques, l’effroi gagne Paris. Aucune défense n’est prévue, rien n’est organisé, et ce sont pas les vieux remparts éboulés qui pourront empêcher les Vikings d’envahir la ville. Pour les Parisiens, c’est la déroute. Chacun prend ce qu’il peut, quelques têtes de bétail, des bijoux, un peu de farine, et l’on s’empresse de détaler loin à l’intérieur des terres. Les moines quittent leur monastère, traînant avec eux des ornements d’église et des vases sacrés. Précautions inutiles, les Vikings, fièrement païens, n’ont pas l’intention de s’emparer de quelques ossements, ce qu’ils convoitent, avec frénésie, ce sont des richesses. Pièces d’or. Joyaux. Parures. Tout est bon. C’est leur obsession.

Ils accostent au petit port de l’île de la Cité. Débarquent. Tuent les habitants égarés. Pillent systématiquement la ville en grande partie désertée. Le reste, les masures et les fermes, ils y mettent systématiquement le 🔥. L’avantage, avec un ennemi assoiffé d’or, c’est qu’on peut toujours acheter la paix si l’on n’a pas les moyens de le combattre. Sept mille livres d’argent ! Telle est la somme que le Roy Charles le Chauve propose à Ragnar, chef viking. Affaire conclue. Et les pillards repartent, leurs besaces bien remplies. » Lorant Deutsch (Métronome)
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Un moment épique de l’Histoire !
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