»-. À trois cents mètres sur la gauche, derrière le 🏰, la Tour s’élevait au point culminant de la colline, dominant tout le paysage des vingt mètres de sa hauteur de marbre rouge. On avait, de cet observatoire, une vue s’étendant à l’infini. Jadis, contemplant de son perchoir ses jardins, le Cher, le village, son clocher et les environs, le marquis Sosthène de Vandières avait dit. -. Si tout n’est pas à moi, tout est à mes regards -. La seigneurie d’origine, au cours des ans, et surtout au siècle précédent, s’était amenuisée. Trois fermes, avec leurs champs et leurs prés, avaient été vendues pour entretenir les jardins, ou les étendre toujours plus en empiétant sur les bois au pied de la colline, derrière le Labyrinthe. Planté de buis serrés et touffus, celui-ci s’élevait à plus de deux mètres de hauteur. Il était recommandé aux visiteurs de bien suivre les flèches s’ils ne voulaient pas errer dans ses méandres pendant des heures avant d’en trouver l’issue.

Accoudé à la balustrade du cinquième étage de sa Tour Vermeille, Amaury regardait ses jardins. Ses yeux étaient, une fois de plus, caressés par la beauté de ce qu’il voyait. Il survola du regard, au-delà du 🏰, les bordures déjà fleuries de 🌷de l’avant-cour, les douves, les communs majestueux, que Sosthène avait voulu dans le goût de ceux de Vaux-le-Vicomte, puis la pergola ceinturant le potager, l’allée des tilleuls, la Chambre de Musique, le Grand Bassin, le Jardin du Bonheur. Son œil écoutait, comme dit le poète. » Janine Montupet (Les Jardins de Vandières)
Belle histoire et jolies fleurs.
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