La 🏡 du coureur des bois

 »-. C’était une ancienne demeure de coureur des bois, à demie enfouie dans la terre de la colline, à un quart de lieue de Montréal. Un sentier capricieux y passait, par où circulaient de temps à autre de pacifiques familles indiennes qui se rendaient à la mission iroquoise. Lorsque Louis-Armand l’avait visitée, par une journée de janvier où régnait un froid très vif. Il l’avait trouvée dans un piteux état. Ses abords étaient encombrés de tout un attirail de pièges, trappes, collets, débris de raquettes, planches sur lesquelles étaient encore clouées des peaux, débris divers dont pas un Indien n’aurait voulu…

40x50cm  » Le Grand Blanc  », galerie La meilleure façon d’habiter

Le cadavre du vieux trappeur était encore dans le hangar, dont on avait bloqué la porte avec des pierres et de la neige gelée, pour éviter que les 🐺 ne viennent découdre la peau de bison dans laquelle on l’avait enfermé, en attendant le dégel pour l’enterrer. Ce n’était pas une fameuse affaire, l’eau pissait du toit pourri. Et le bousillage des murs de rondins était à refaire. Louis-Armand s’attela à la tâche et, en quelques jours. Il avait redonné une apparence décente à ce taudis. Cathy s’y trouverait, sinon au large, du moins à l’aise. » Michel Peyramaure (Les 🥁 sauvages)

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