Les pleurs de la Reine Anne

 ». Lorsque le cortège funèbre s’ébranle, il est suivi par près de huit mille personnes, qui ont tenu à rendre hommage à leur façon, modeste pour certains, un ultime hommage au Roy disparu. Le Roy est inhumé dans l’abbatiale Saint-Denis, Charles y est représenté tel qu’Anne l’a connu, aussi vrai que nature, priant à genoux. Ainsi l’immortalise-t-elle comme elle l’a aimé et rêvé. Peu séduisant d’allure, mais profondément pieux, les ✋ tournées vers le ciel pour accomplir un grand dessein. Ainsi se clôt, à vingt-et-un ans, le deuxième épisode de la vie d’Anne de Bretagne. Reine fière, mais contrainte dès l’âge de quatorze ans, elle a connu, après bien des douleurs et des trahisons, le grand bonheur, le parfait amour avec un homme qui semblait avoir tout pour la repousser et lui déplaire.

50x60cm  »Les larmes d’or  »

Amour passionné d’une jeune femme éperdument éprise d’un 🤴 volage et charmant. Premier amour, jusqu’à la tombe. Que reste-t-il à Anne, en ce début d’avril 1498, aussitôt après la mort de son mari ? Veuve, elle n’est plus rien d’autre en France qu’une reine douairière. Mais pour l’instant, que lui importe le douaire promis par le contrat de mariage ! Elle n’a plus rien à quoi elle puisse se raccrocher. Plus rien, sauf sa douleur… et sa Bretagne. Bafouant le passé, reniant les usages de la cour, elle s’impose le noir en signe de deuil. Comme les Bretonnes les plus humbles. Non, ce n’est plus une Reine qui sanglote, c’est une amoureuse qui pleure son amour perdu. » Philippe Tourault (Anne de Bretagne)

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