Le ☀️ a rendez-vous avec la 🌙…

Mais la 🌙 n’est pas là et le ☀️ l’attend… Cette chanson si poétique, du regretté Charles Trenet, me trotte dans la tête. Vite, une idée pour la mettre en peinture ! Elle sera, forcément, déclinée sur un diptyque, soit un panneau pour le soleil ☀️ et un pour la lune 🌒, séparé comme il se doit pour ne jamais se rencontrer. Mais se faire de l’oeil, et plus si affinités…

Forcément, il faut un point commun, ce sera la technique, à savoir un motif de 🏡 sur fond pointilliste. Une différence à peine perceptible, mais fondamentale pour la suite de l’histoire. Clair-obscur pour l’ambiance lunaire, obscur-clair pour les rayons que darde le ☀️. L’unité se cale comme elle peut, via le tracé, et surtout les couleurs. Pour donner une ambiance constante tout en soulignant les différences, il suffit de déterminer une gamme chromatique commune pour les deux chassis, mais d’en mixer les tons de façon soigneusement étudiée. Le plus compliqué, dans cette histoire d’amour plutôt banale car jamais ne se retrouveront les deux protagonistes, en fut le montage. J’aurais aimé laissé une lueur d’espoir dans cette improbable rencontre. Quelle astuce technique viendrait donc au secours de mon héros et de mon héroïne, pour enfin les fiancer, et plus si affinités ? Une semaine passa, puis deux, aucune solution en vue, dommage ! Je me résolus à coller les deux tableaux. À eux maintenant de cohabiter, voire de trouver eux-mêmes la solution miracle pour transcender l’interdit…

Mon conseil. Pourquoi ne pas séparer les deux tableaux, et choisir l’option de les laisser vivre chacun-chacune leur vie de célibataire endurci ? C’est pour moi une évidence, qui se traduit par un diptyque. Parce que l’être humain est ainsi fait –et l’artiste -peintre, surtout s’il est comme moi une indécrottable barbouilleuse– qu’il se nourrit de certitudes. La 🌙, le ☀️, autant d’entités poétiques, et en l’occurrence artistiques, qui ne pourraient vivre ni l’un sans l’autre, ni l’un avec l’autre. La vie, quoi !