»-. À cinq heures du matin ce 21mars, la Rani se trouvait avec son état-major au sommet de la plus haute tour des remparts du Fort, et elle scrutait l’horizon. Il faisait déjà jour, et l’aube indienne régnait dans sa gloire incomparable. Une lumière diffuse rose et grise couvrait le paysage embrumé. Puis brusquement le ☀️ apparut, incendia la tour, descendit le long des remparts, rampa sur le sol et découvrit la terre brûlée ainsi que les troncs noir des 🌲 incendiés. Seuls les cris d’un couple de 🐒 brisaient le silence.

La Rani fut la première à apercevoir, assez loin à l’ouest, un ☁️ de poussière qui s’élevait lentement entre deux collines rocheuses. C’était l’armée anglaise. Une peur viscérale la saisit. Pendant les trois jours suivants, la Rani surveilla du haut des remparts l’armée anglaise qui tentait d’investir Jansi. Elle comprit que le général Rose ne s’aventurerait pas à attaquer le Fort, quasi imprenable. Il n’aurait pu le réduire que par la faim, au prix d’un trop long siège. Quant à la ville, il ne disposait pas d’un nombre d’hommes suffisant pour entourer ses quatre miles et demi de remparts, renforcés de tours et de bastions. Jansi pouvait tenir indéfiniment… ou tout au moins jusqu’à ce que l’été indien atteigne son apogée pour épuiser les assiégeants. » Michel de Grèce (La femme sacrée)
Belle histoire, un tableau original !
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