»-. Les arpents de neige dont parlait Voltaire, les territoires sauvages accablés par six mois d’hiver et six mois d’enfer n’avaient rien d’un Eldorado. Que rapportaient les nouveaux conquistadors, dans les cales des ⛵ de la Compagnie des Indes occidentales ? Non l’or de Cortez, mais des fourrures indiennes et des récits de voyage souvent édulcorés. Dans les ministères, à la Cour, on ne les prenait pas très au sérieux, d’autant que les expéditions coûtaient cher pour de maigres bénéfices.


Alors, peu à peu, on s’est désintéressé de ce Nouveau Monde décevant, on lui a tourné le dos, on n’a pas aidé les habitants comme on l’aurait dû. L’inconstance des hommes politiques n’avait d’égal que leur ignorance et leur manque d’esprit de prospective. La perte du Canada, comme plus tard celle de la Louisiane, n’a guère fait plus de bruit et de remous en France qu’un pavé dans une mare. De l’avenir, les hommes d’alors n’avaient qu’une vue européenne et non planétaire. Leurs projets et leurs ambitions s’arrêtaient aux limites de la Cour. Les champs de bataille du vieux pays ont caché la forêt canadienne. » Michel Peyramaure (Voyage en Nouvelle-France)


Le conseil de Michel. »-. Dois-je l’avouer ? De cette multitude de personnages, ceux qui ont le plus retenu mon attention, ce sont les engagés , qui ont fondé au ❤️de ce pays sauvage une famille et une sorte de bonheur. Contraints, dans les pires circonstances, d’avoir 🔥 et lieu et de faire de la terre, ils ne se sont pas laissé rebuter, ni par la menace permanente des Indiens Iroquois, alliés des Anglais et toujours prêts à déterrer la hache de guerre, ni par l’immensité accablante et le climat rigoureux des Laurentides. »


Une belle histoire, un peu triste ! Beaux tableaux pour l’illustrer !
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So creative! Love them all.
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