Viens chez moi, j’habite à l’étroit…

 »-. Sous les fenêtres, des pots de géraniums, de menthe et de basilic semblaient vouloir défier l’assaut vorace des moustiques. Un fil de fer galvanisé, fixé de part et d’autre des murs opposés du patio, et soutenu en partie centrale par deux perches afin que l’étendage ne touchât pas le sol, offrait à la vue une multitude de linges colorés, fraîchement lavés, en plein séchage sous un ☀️ ardent. À l’intérieur, les parents réfléchissaient à l’aménagement. -. Il va falloir faire vivre ce logement, ce n’est pas très grand…-. En attendant de trouver plus grand, c’est très bien. On fera comme à Dalias, pour coucher notre petit monde. Deux grands lits et un petit dans la pièce du fond. Et, dans cette pièce, deux bancs, une table, un buffet et, si il reste quelques 💰, deux chaises pour nous deux. Qu’en penses-tu, Dolores ?-. Oui ! Et, avec la porte ouverte, je pourrai surveiller du coin de l’œil les enfants qui joueront dans la cour-.

Projet Viens chez moi j’habite chez une copine, la tiny-house

Frasquito sentait que ces paroles ne reflétaient pas un grand enthousiasme. Son amour, enfoui sous les ans de l’habitude, ne lui fit pas trouver les mots, en ce moment difficile. Aimer, c’est parfois apprendre à parler, mais savoir se taire reste aussi une preuve d’amour. En dire plus n’eût fait que rajouter aux inquiétudes que tentait de masquer Dolores. -. Tu vas voir, ma chérie, ce sera notre petit paradis, ici-. Et il lui plaqua un bref baiser sur la joue. » Jean Orvane (Le maître de pelle)

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