»-. C’est que la Bretagne est plus que jamais présente à la cour de France, avec elle. N’a-t-elle pas sa cape, sa cordelière, l’hermine de son pays dont la blancheur symbolise la pureté, chère à tous les Montfort ? Et encore sa garde bretonne, qui l’escorte et la suit partout ? Sans compter ses musiciens et ses lévriers, qu’elle fait ramener avec un soin jaloux de Haute-Bretagne ? Le parfum qui flotte à Blois, c’est celui de son pays. De là, sans doute, par un curieux contraste, cette ambiance insolite, douce et charmante, de majesté royale et de rusticité du terroir. Si la Reine raffole du vin de Bourgogne dont elle honore ses invités, elle reçoit comme là-bas, chez elle, avec des huîtres, du 🐟 de mer et du 🍞 qu’elle fait fabriquer à Nantes et à Rennes, comme autrefois.

Et que ce décor s’anime et vive ! Des pas d’un 🐎, du cri d’un 🐦 dans les volières comme dans sa chambre, de tableaux, de tapisseries, du rire étouffé d’une jeune fille, de l’aboiement d’un 🐕, compagnon fidèle des jours heureux. Car ce dynamisme qu’elle porte en elle, il faut qu’il jaillisse de toutes parts. Pour déferler sur l’étiquette rigide et lui donner une âme, la sienne. Anne qui scintille et qui, à son Zenith, finit par s’éteindre doucement, jusqu’à disparaître au tréfonds de la terre… Mars 1511. Anne est très malade, on craint pour ses jours, elle n’a cependant que trente-quatre ans… » Philippe Tourault (Anne de Bretagne)
Bonjour quel beau billet qui va ravir nos amis bretons, une belle femme , une bonne femme au sens noble du terme, morte trop jeune. Bisous bon après-midi MTH
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Belle évocation de la Bretagne sur ce tableau, pour illustrer la belle histoire d’Anne de Bretagne.
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